Description
Beyrouth, avril 1991. Une femme donne son bain à un bébé. Ses mains sont fortes, ses gestes précis et énergiques, son affection évidente. Cette femme, c’est Georgette. Comment la qualifier ? Pour les parents de l’enfant, Georgette est une « fille » (bint en arabe). Autrement dit, une domestique qui fait partie de la famille. Pour la petite fille qu’elle baigne avec amour, elle est une seconde mère.
Les années ont passé. La petite fille est devenue femme. En écrivant ce livre, elle rend justice à celle qui les a élevés, elle et son frère.
26 chapitres : autant de séquences semblables aux petits films en super 8 que tournait leur mère. C’est donc à la fois le portrait de Georgette, et la chronique poignante – parfois cruelle – d’une famille qui a quitté le Liban pour la France au début des années 90, et qui n’a cessé depuis de faire des allers-retours entre les deux pays.
Deux pays, deux langues aussi, le français et l’arabe. Deux cultures, l’Orient et l’Occident, imprègnent la narratrice, chez qui les mélopées de Farid el Atrache coexistent avec la Lettre à Élise qu’elle joue au piano. À travers mille détails de la vie quotidienne, avec une émotion teintée de pudeur, Dea Liane montre comment s’est nouée, jusqu’à aujourd’hui, la relation intime entre la narratrice à cette femme à la personnalité complexe.
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