Description
GRAND PRIX QUÉBECOR DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE LA POÉSIE, 2013
PRIX DU FESTIVAL DE LA POÉSIE DE MONTRÉAL, 2013
FINALISTE, PRIX DE POÉSIE ESTUAIRE – BISTRO LEMÉAC, 2012
FINALISTE, GRAND PRIX DU LIVRE DE MONTRÉAL, 2012
Le poète ne peut, en s’inquiétant, changer quelque chose à l’existence. Pourtant son inquiétude grandit – pour l’avenir, pour la vie sur terre, pour la décence humaine. Il sait combien notre cause est perdue. Sa poésie le dit: «ils seront devenus dans un temps des dépouilles / mais ne sont à l’instant dans cet aujourd’hui blême / que procrastination et agonie sans fin.»
Mais il sait aussi que «Chacun porte / ses signes / et espère / des doigts, / des bouches / qui l’appellent / par son nom».
Avec Le tombeau où nous courons, Marcel Labine signe un livre nécessaire au combat pour la dignité. Celle d’un monde qui, ayant toute honte bue, reste indifférent à sa propre souffrance. À l’aide de la poésie, ne tardons pas à prendre en main le monde tel qu’il est. Du mal que nous nous donnerons pour l’accueillir, nul n’aura à rougir.