Description
Vladimir Jankélévitch se demande si le culte de la virtuosité et la glorification du « solisme », réhabilités par nos contemporains, ne traduisent pas à leur façon un attachement bien moderne à la chose précaire, à la féérie sans lendemain, à l’apparition disparaissante, éphémère et prestigieuse. Le culte de la virtuosité est en quelque sorte un hommage à la profondeur paradoxale de l’apparence.