Description

Dernier texte de Francisco Goldman depuis son best-seller Dire son nom (lauréat du Prix Femina Étranger 2011), Monkey Boy confine à l’autofiction et interroge la nature protéiforme de l’identité, qu’elle soit juive/catholique, blanche/noire, native/expatriée. Il raconte la quête d’un inadapté pour guérir de ses blessures passées. Le narrateur, Francisco Goldberg, écrivain américain vivant au Mexique, s’enfuit précipitamment à New York à la suite d’un article peu élogieux sur son travail. Il espère tout reprendre à zéro. Sa dernière relation amoureuse s’est terminée de façon calamiteuse cinq ans auparavant, mais à la rencontre d’une jeune Mexicaine vivant à Brooklyn, il entrevoit enfin le début d’un nouvel amour.
Un jour, Francisco est invité à retourner dans sa maison d’enfance en banlieue de Boston par une petite amie du lycée qui fut témoin des humiliations dont, adolescent, il a été victime. Il en profite pour rendre visite à sa mère, Yolanda, dont le reste de lucidité lui suffit à déterrer des pans oubliés de son passé. Tout remonte à la surface au cours de ces cinq jours de voyage : le spectre de son père d’origine ukrainienne, abusif mais attachant, la merveilleuse femme guatémaltèque qui l’a élevé, ainsi que les brutes du lycée à l’origine de ce surnom, « Monkey Boy ».
Raconté d’une voix intime, irrésistiblement drôle et passionnée, cet extraordinaire portrait d’une famille « halfie », sang mêlé, révèle les cruautés cachées de cette banlieue ouvrière majoritairement blanche de Boston. On y découvre aussi les pressions de la vie entre ces mondes disparates.