Description
Il fait chaud. L’obscurité règne, l’immobilité étouffe. C’est le temps de remuer l’eau stagnante, de faire apparaître les noctiluques, qui nimbent les mouvements de la nageuse d’une aura bleutée, phosphorescente. «Qui s’éclaire d’animaux?»
Le corps traversé d’électricité, Marie St-Hilaire-Tremblay se fabrique avec Noctiluque une «tempête / sereine pour elle seule», un grand chambardement où sont conviés insectes et dynamite, sucre, venin et mystère. Vifs, les poèmes surgissent dans l’emportement.
Avant que «la violence avale ses derniers citrons», la poète, un peu désabusée mais surtout souveraine, «cerne le noyau / à sang chaud», et elle rit.
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